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Construire ou rénover en respectant l'environnement

L’homme aspire à un habitat salubre, sûr, confortable, durable et pérenne, toutes aspirations qui semblent raisonnables et légitimes.

Ce qui pourrait l’être moins, c’est notre façon d’opérer pour atteindre nos objectifs, souvent sans nous poser les bonnes questions.

Pourtant l’humain ne peut pas vivre hors sol. Il doit s’intégrer et vivre en accord avec son biotope et, jusqu’à plus ample informé, le nôtre, au même titre que celui de nombre d’autres espèces, s’appelle la terre.

Notre aspiration à vivre ici, travailler là-bas, acheter où on veut, nous a amenés à la nécessité de parcourir annuellement des distances considérables, très souvent en véhicule individuel  (vidéo, de la minute 12 à la minute 20).

Notre tendance à vouloir disposer de surfaces en jouissance toujours plus grande nous a amenés à consommer de grandes quantités de matériaux et d’énergie pour les réaliser ou les aménager.

Et notre volonté de rendre nos habitats toujours plus confortables, entre autres en les chauffant souvent plus que de raison engendre la consommation de beaucoup de ressources. Nous respectons ainsi le dogme actuel qui nous fait croire que chauffer est la solution unique pour atteindre un bon niveau de confort thermique.

Habitués que nous sommes à nos modes de vie confortables, nous consommons inconsciemment beaucoup de ressources fossiles, forcément limitées. Dans celles-ci il faut bien sûr inclure les énergies fossiles, mais pas que : les métaux ne sont pas en reste, même le sable, qui semble pourtant tellement présent est concerné !

Il faut aussi comprendre et admettre que même les ressources renouvelables ne sont disponibles à l’infini.

Toute énergie, quel que soit son mode de production ou d’exploitation, engendre de facto des effets et/ou dommages collatéraux comme on dit (des effets secondaires qui posent problème).

Il n’y a pas d’exception à ce fait. Pour les extraire, les produire, les transporter, en tirer un profit (mécanique, chaleur ou autre), il faut concevoir et fabriquer des systèmes qui, eux, nécessitent aussi des ressources… Bref, il n’y a pas de consommation de ressources vertueuse !

Au fil de cet article, je présente ce en quoi nos diverses consommations sont dommageables vis-à-vis de l’environnement ainsi que vis-à-vis du climat. Ces deux dommages collatéraux représentent à chaque fois une atteinte à notre biotope qui pourrait, si nous n’y prêtons garde, rendre la vie des humains sur terre très difficile

Nous payerons forcément le prix de nos externalités… lesquelles nous générons sans discernement !

Un autre article aborde les atteintes que nos comportements portent aux autres humains, les générations futures particulièrement.

J’ai aussi écrit divers ebooks que je vous propose en téléchargement gratuit : 

  • le premier est dédié à l’analyse holistique d’un bien avant travaux, [Cliquer ici]
  • le second est dédié au confort Widget [lien à venir]
  • enfin le troisième est dédié aux dérives de l’isolation Widget [lien à venir]

Préalable

Un peu triste
l’avenir peut sembler bien sombre et triste : il le sera si nous n’y prenons pas garde.

A la lecture de mon introduction l’avenir peut sembler bien sombre et triste ; il le sera si nous n’y prenons pas garde. Les limites tant de disponibilité des ressources que des capacités de notre biotope à demeurer vivable du fait de nos pollutions seront vite atteintes, voire dépassées.

Nous serons alors contraints par les faits, et le choc sera probablement terrible, à moins que … nous l’anticipions !

Car oui, si la chose est inquiétante, ce qui est formidable c’est que nous avons des informations et des moyens d’agir

...décider de notre avenir...
…décider de notre avenir…

Nous pouvons encore décider de notre avenir… en agissant rapidement et en décidant d’opter pour n’utiliser les ressources qu’avec parcimonie et sagesse et en polluant le moins possible.

Réduire nos consommations de ressources et d’énergie

La dégradation de notre environnement et le dérèglement climatique sont principalement dus à nos déchets et rejets.

Eux-mêmes sont dépendants de nos consommations et des origines de celles-ci. C’est donc là qu’il faut agir !

A la construction ou pour des travaux

Nous souhaitons disposer de surfaces en jouissance de plus en plus grandes, c’est probablement fort agréable mais en avons-nous légitimement le droit ?

En effet, plus on construit ou plus on rénove grand, plus il faut de matériaux pour édifier ou réaliser les travaux. Plus il faut de matériaux, plus leur mise en œuvre nécessite du temps et… des bras.

Plus un nombre important d’acteurs intervient, plus ils se déplacent… plus… plus… Vous l’avez compris, nous tendons vers toujours plus.

Tout ceci est possible car nous faisons appel à des esclaves énergétiques (vidéo).

Ces esclaves sont principalement nourris aux énergies fossiles. Ils nous facilitent le travail mais consomment eux-mêmes des ressources (intrinsèquement et même hors de leur usage, pour les fabriquer, pour les entraîner, pour chauffer, souder…).

Prenons un exemple, le terrassement.

Il est devenu courant de prévoir un sous-sol plus ou moins enterré, de sorte à disposer en même temps d’un espace de rangement supplémentaire et d’une terrasse au niveau du terrain.

Ces dispositions architecturales nouvelles ont été rendues possibles grâce à l’utilisation des pelleteuses, tracteurs, camions… En effet, autrefois on ne concevait pas ainsi, de même on construisait plus compact. 

Pioche

A n’en pas douter, si nous devions, comme jadis, opérer avec pelle, pioche, brouette et tombereau, nous reviendrions bien vite à moins de surface et moins de complexité architecturale. 

Ce faisant, nous économiserions énormément de ressources et génèrerions beaucoup moins de pollution du fait de la fabrication des engins, de leur fonctionnement et de leur entretien.

Nous économiserions aussi les ressources et l’énergie nécessaire à la production des matériaux de construction qui seront utilisés.

A l’exploitation

Qui dit grande surface habitable dit grande surface à chauffer ou à tempérer. Il faut aussi beaucoup de ressources et de temps pour les entretenir.

Le chauffage et les systèmes de rafraîchissement nécessitent de l’entretien, des réglages réguliers, consomment de l’énergie et des consommables (filtres par exemple).

Au global

Tout ce qui doit être mis en œuvre à la construction ou à l’occasion d’une rénovation ou d’un entretien doit être transporté.

Le transport est la source N° 2 de consommation des ressources (le N° 1 est le bâtiment).

En ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre, les transports sont N° 1, haut la main.

Là encore, plus grand, plus haut, plus, plus… c’est plus de pollution ; plus de pollution c’est plus de dérèglement climatique… Pouvons-nous continuer ainsi ? Non !

Origine des matériaux

Un matériau doit être choisi selon ses capacités à remplir une fonction sans produire d’effets secondaires. Dit autrement, à capacité et service rendu équivalent, il faut toujours choisir le matériau le plus vertueux.

Ressource renouvelable

Les matériaux d’origine renouvelable posent moins de problèmes que ceux d’origine fossile, entre autres car leur disponibilité est moins limitée… mais pas illimitée pour autant !

Ce qui est d’origine renouvelable participe au cycle vertueux de la vie.

Par exemple, le bois fixe du carbone dans sa structure lors de sa croissance ; on parle alors de carbone biogénique.

Ce carbone est lié à un cycle court, de quelques années à un ou deux siècles. Le carbone rejeté en fin de vie de ces matériaux est consommé par la plante qui aura remplacé la première (c’est le cycle du bois dans une forêt bien gérée). 

Ceci est à comparer au relâchement dans l’atmosphère de CO2 piégé au carbonifère lors du début du process de production du gaz naturel, du pétrole et/ou du charbon.

Le CO2 rejeté suite à la consommation des ressources fossiles était piégé dans le sol ou dans les roches mères depuis 300 à 360 millions d’années… 

La différence se trouve là, dans l’échelle du temps : cycle vertueux ou issu du carbonifère !

Origine locale

La chose coule de source, plus une matière est d’origine proche, moins elle participe à la dégradation de notre biotope. Il est pourtant bon de le rappeler tant le transport, aujourd’hui, n’est pas une véritable difficulté. Facilité et rapidité aidant, tout au plus le considère-t-on comme un surcoût à ajouter au prix de production d’un produit… et pourtant !

Combien de camions sur les routes, véhicules qu’il a fallu produire, qu’il faut entretenir et conduire, qui consomment de l’énergie pour se mouvoir
Que de pollution sonore, que de microparticules émises, que d’accidents… et accidentés ! 

Que de routes à construire, élargir ou entretenir pour leur permettre de rouler du point A au point B ? 

Ces routes, bien sûr, nécessitent des ressources et consomment du terrain initialement dédié à d’autres usages. Elles participent à l’étanchéification des sols, aggravant les risques d’inondation, limitant les infiltrations et donc l’alimentation des aquifères ; sur un autre plan, elles contribuent au stockage de la chaleur l’été, retardant le rafraîchissement nocturne. …

Matériaux

Maison de village
Maison de village en pierres

Préférer les matériaux d’origine locale, c’est donc limiter les impacts liés au transport

C’est aussi, très souvent, faire des choix cohérents eu égard aux contraintes climatiques. 

Ces matériaux sont adaptés au respect de l’architecture locale, ce qui est pour le moins normal puisque ce sont le climat et les matériaux locaux qui en ont été les moteurs !.

Les roches et/ou le sable locaux ont une couleur naturellement adaptée aux teintes présentes localement ; normal elles ont les mêmes origines !

Œuvrants

Autrefois les artisans locaux maîtrisaient parfaitement le travail des ressources locales. On parlait même, dans les contrats, de la mise en œuvre selon le savoir-faire de l’homme de l’art.

Il est à noter que, malheureusement, soumis au rouleau compresseur des grands industriels, au diktat des normes, ceci n’est plus aussi vrai.

Cependant, pour qui veut s’en donner la peine et y mettre le prix qui convient, il est généralement encore possible de trouver la perle rare. De tels artisans, aguerris au local, vont à nouveau se rencontrer de plus en plus. En effet, les associations de sauvegarde des savoirs anciens, de la maîtrise des gestes justes, de la réponse adaptée aux besoins des bâtis locaux, œuvrent de plus en plus efficacement.

Les centres de formation redécouvrent les liants anciens, tels que la chaux, les parements, et les compositions des murs anciens tels que les enduits terre, le pisé, la bauge.

Je pense sincèrement que faire aujourd’hui le pari de ces matériaux locaux c’est jouer gagnant pour le futur, aussi bien pour les artisans qui se forment que pour leurs clients.

Recyclable

La nature ne produit pas de déchet, tout est utile, tout se transforme, tout est consommé ou contribue à produire de nouvelles matières.

Le déchet est une invention humaine, assez récente d’ailleurs, et il est la source de bien des désagréments.

Diverses instances ou groupes l’ont bien compris et essayent de faire que nos rejets ne soient plus des déchets mais des ressources… Malheureusement il y a loin des vœux pieux à la faisabilité, les contraintes physiques, chimiques ou économiques contrarient beaucoup leur réalisation.

La première des contraintes du recyclage est la nécessité que les éléments soient propres de toute pollution.

On entend par pollution le mélange intime de matériaux différents.

Par exemple analysons du béton issu d’une démolition.

  • Le gravier est recyclable, 
  • la ferraille des armatures du béton est recyclable,
  • le ciment qui a servi de liant est aussi recyclable, mais pas réemployable en tant que liant, il devient un agrégat qui pourra, en partie, remplacer des graviers :

le concassage ne dissocie pas le liant et les agrégats du béton d’origine, ce qui empêche de pouvoir qualifier les agrégats qui en sont issus de façon précise alors même qu’il est nécessaire d’en connaître toutes les caractéristiques afin de répondre aux normes du béton… et d’être certain de connaître les performances de ce dernier. Pour cette raison, tout nouveau béton ne peut intégrer qu’une partie congrue de ce concassage en tant qu’agrégat. 

Il faudra donc toujours majoritairement du gravier “neuf”, du sable “neuf” et du liant “neuf” pour produire du béton répondant à des normes précises,

  • la poussière issue du concassage est, jusqu’à présent, non recyclable, si ce n’est en tant que remblai. Une start-up française, Ipsiis, pourrait faire changer ceci
  • si le béton est issu d’une composition particulière, par exemple un béton réfractaire, à ma connaissance, il n’est pas valorisable autrement qu’en terme de remblai,
  • si un béton est issu d’une centrale nucléaire, il n’est plus une ressource mais, d’emblée, un déchet ultime et celui-ci pose de véritables problèmes.

L’économie circulaire

Si le concept d’économie circulaire, si cher à nombre de théoriciens, est assez simple sur le papier, il l’est beaucoup moins dans les faits, particulièrement dans le bâtiment.

En faisant simple, il s’agit de tendre à faire que le déchet n’en soit plus un mais devienne une ressource.

Tel que nous venons de le voir avec le béton, si la chose est au moins en partie possible avec des éléments composites, elle ne sera pas suffisante. En effet il faudra intégrer des composants “neufs” à la production de la nouvelle matière afin d’en maîtriser les performances réelles.

Il faut donc analyser ce qu’on appelle le recyclage, lequel, à mon avis, se divise en trois catégories.

Seuls les éléments utilisés tels que la nature les met à notre disposition seront possiblement recyclables dans le sens de l’économie circulaire et en réemploi réel. On y trouve diverses ressources telles que : la terre, la pierre, la paille, le bois…

Surcyclage

La question du réemploi
La question du réemploi

Il s’agit du plus beau recyclage qui se puisse imaginer : un réemploi mais dans une fonction plus noble. Quelques exemples :

  • autrefois, une pièce de coffrage ayant servi à soutenir une voûte pouvait être recyclée en tant que pièce de charpente,
  • on voit encore par ci par là, d’anciens fûts de 200 litres, déroulés et utilisés en tant que rôle de couverture, idem pour des panneaux publicitaires,
  • j’ai vu récemment d’anciennes bâches de protection d’échafaudage avec publicités réutilisées pour fabriquer des sacs à main,
  • Le recyclage de bouteilles plastiques (de type PET) en matelas isolant, 

Malheureusement ces exemples sont très peu nombreux et, même si ceux de mise en valeur des bâches avec publicités frise l’idéal, le surcyclage ne deviendra jamais le standard de l’économie circulaire.

Cependant attention aux dérives, cette forme de recyclage de matériaux ou matériels peu recommandables ne suffit pas à en faire des produits fréquentables, ce que beaucoup de fabricants revendiquent (ex. pour l’isolant ci-dessus, extrait du site internet : “… Les caractéristiques du produit assurent le respect de l’écosystème…”.

Réemploi

Il s’agit, en fin de capacité d’emploi ou en cas de démontage, de réutiliser les déchets en leur état, sans les transformer hormis un retaillage ou recalibrage éventuel.

Disons le d’emblée, c’est très rarement possible, sauf à disposer d’une main d’œuvre très qualifiée ou d’un temps beaucoup plus long. Or, comme chacun sait, le temps c’est de l’argent !

Cela s’est pourtant beaucoup pratiqué autrefois. Il suffit d’observer les charpentes anciennes pour y constater des traces de mortaises ou autres traces d’assemblages anciens, totalement non justifiables dans leur nouvel emploi, sauf du fait d’un réemploi.

Par contre, le concassage des bétons, la récupération des armatures de ces bétons, le broyage des bois pour en faire du combustible ne sont pas des réemplois, mais une valorisation.

Valorisation

C’est l’ultime utilisation possible d’un déchet avant qu’il ne soit classé déchet ultime et, le plus souvent, enfoui.

Il s’agit souvent de tirer parti d’éléments combustibles pour produire de l’énergie thermique, ou compostables pour produire, au mieux du gaz par méthanisation, au pire du compost.

Via leurs snipers, les technico-commerciaux, certains industriels, producteurs de mousses isolantes d’origine pétrochimique, présentent leur matériau à recycler comme une source d’énergie.

C’est certes moins déshonorant qu’un enfouissement en tant que déchet ultime. Cependant,  si consommer du carburant d’origine pétrolière n’est pas bon pour le climat, il faudra m’expliquer en quoi lui substituer une mousse PU ou PE le serait !

Une autre valorisation ultime consiste en l’utilisation de graviers issus du concassage de bétons en tant qu’agrégat pour la création de routes. Là encore, cette valorisation est moins dégradante que de ne plus servir à rien, mais créer une route, c’est toujours permettre la circulation automobile et tous ses effets collatéraux.

Déchet

Malheureusement de nombreux déchets, reliquats des chantiers (les chutes), ainsi que d’autres, issus du démontage pour aménagements nouveaux ou à cause de leur fin de vie, sont enfouis.

Attention, enfumage !!!

De nombreux fabricants ne cessent de nous dire qu’ils peuvent recycler leurs matériaux en fin de vie et les réutiliser, faisant ainsi croire en de réelles capacités d’alimenter l’économie circulaire. On voit même parfois ces industriels créer des unités prouvant leurs dires… Hélas, ce n’est trop souvent que poudre aux yeux.

Par exemple, Saint-Gobain nous a annoncé à grands coups de communiqués de presse, avoir installé une unité de recyclage de laine de verre. Celle-ci fond de vieilles laines de verre après les avoir collectées. La chose est donc, techniquement, non seulement possible mais démontrée comme étant faisable… et mise en application !

Bravo, belle démonstration et beau coup pour redorer un blason qui, par ailleurs, ne brille guère !

Hélas, les coûts de collecte sur les chantiers, le tri nécessaire pour la purger d’autres déchets (morceaux de tuile, gravats…) sont déjà très onéreux. Il faut y ajouter le transport du lieu de collecte (une déchetterie) jusqu’à l’usine de recyclage et fabrication de laine neuve. Fondre de la silice arrivée sous forme de sable à 2,2 tonnes/m3 ou de vieux rouleaux, à moins de 100 kg/m3 ne nécessite pas les mêmes manutentions. Bref, une preuve de recyclabilité et de réelle faisabilité mais une réalité économique la rendant totalement non rentable, donc condamnée à ne pas être réellement développée !

Voilà comment on peut nous faire prendre des vessies pour des lanternes !

Localisation pertinente

Le bâtiment représente la première source de consommation de ressources et la seconde en ce qui concerne les émissions de CO2.

Si nous pensons souvent à ce qui est dû à l’exploitation proprement dite et essayons toujours de les diminuer, nous oublions trop souvent que ce n’est pas seulement le seul poste.

Pour la construction

Circulation dense
…Le bâtiment représente la première source de consommation de ressources et la seconde en ce qui concerne les émissions de CO2….

Tel que je l’ai développé ci-avant, les volumes de ressources consommées ainsi que de déchets et rejets délétères liés à la construction et aux travaux, sont dépendants à la fois des surfaces envisagées et aussi de la proximité des sources des matériaux

Choisir une implantation proche des sources d’approvisionnement est un plus considérable, notamment en sélectionnant des matériaux locaux.

Ceci limitera forcément l’impact transport, or c’est là une des sources non négligeables d’impact négatif sur l’environnement.

Pour l’entretien

C’est probablement le lot le moins impactant au niveau des transports.

Pour l’exploitation

L’exploitation, c’est à dire tout ce qui relève de la vie dans les lieux, engendre des impacts considérables.

Depuis la résidence principale, où qu’elle se situe, il faut se rendre au travail, faire les courses, se rendre chez le médecin, aller dans les clubs de sport ou autres…

Il convient d’y ajouter tous les déplacements liés aux écoles et aux animations pour les enfants, ce qui ne représente pas la moindre raison de se déplacer, ce sont là des déplacements que je qualifie de “contraints” !

Même lorsque ces déplacements contraints, peuvent être en partie assurés via des transports en commun, ils nécessitent du temps.

Tout ce temps consacré aux déplacements n’est plus disponible pour d’autres activités.

Après de nombreux réflexions, en ayant moi-même vécu diverses situations, après l’observation des contraintes de mobilité que subissent de nombreux occupants de maisons trop éloignées de leurs lieux d’activités courantes de la vie, j’en suis arrivé à penser que la localisation de la résidence est cruciale.

Conclusion

Jusqu’à plus ample informé, nous ne disposons pas de plan B si nous dégradons notre biotope au-delà d’une limite irréversible ! Dit autrement nous disposons d’un seul lieu sur lequel nous épanouir, ce lieu s’appelle la terre.

Nous devons donc en prendre grand soin !

Nos ressources, même celles dites renouvelables, nous sont comptées.

Si nous consommons trop, nous émettons alors trop de gaz à effet de serre, nous générons trop de déchets, lesquels vont finir par rendre notre biotope invivable.

Nous ne pouvons pas continuer tel que nous l’avons fait depuis les années 1950, 1960.

Pour certains ces années peuvent sembler très lointaines, pour moi, c’est 5 ans avant ma naissance… et je ne me sens pas vieux !

C’est 3 fois la durée de vie d’un jeune qui fête cette année 2020 ses 20 ans… vraiment pas si vieux.

Alors que pouvons-nous faire pour inverser la tendance ?

Il nous faut réduire nos consommations diverses et nous pouvons avoir un impact considérable au travers de nos choix pour notre habitat :

  • choisir un lieu d’implantation propre à limiter nos déplacements
  • opter pour des surfaces raisonnables
  • bien choisir nos matériaux,
    • d’origine locale,
    • bio ou géosourcés localement,
    • recyclables, 
    • durables 

Nous sommes fondés à aspirer à un habitat salubre, sûr, un habitat confortable. Nous devons aussi agir en respect de nos habitats, afin qu’ils nous survivent.

Et nous devons aussi nous poser constamment les bonnes questions

  • en quoi ai-je besoin de ceci ou de celà ? 
  • ceci ou cela aura-t-il un effet indésirable sur mon biotope ?

Ces questions permettront peut-être à nos successeurs de vivre sur notre magnifique planète, la terre. J’ai abordé ce sujet dans un autre article.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur l’analyse d’un bien avant travaux, je conseille le téléchargement de mon ebook gratuit [Cliquer ici] .

A ceux qui voudraient disposer d’informations sur ce qu’est le confort, je conseille le téléchargement gratuit de mon ebook dédié (Cliquer ici)

J’ai écrit un troisième ebook, toujours en téléchargement gratuit, pour ceux qui souhaitent approfondir l’isolation, entre autres pourquoi nous faisons fausse route [lien vers ebook 3 à venir].

Sources des illustrations : pour Pixabay, photoshopper, MatanVizel, paulbr,  jarmoluk, lecreusois, geralt, jwvein

Claude Lefrançois


Après 30 ans dans le bâtiment, ancien charpentier, ancien constructeur, ancien maître d’œuvre, formateur dans le bâtiment, expert en analyse des bâtis anciens avant travaux, auteur de nombreux articles et d’un livre “Maison écologique : construire ou rénover” aux Ed. Terre vivante, auteur de 2 ebooks disponibles sur mon blog, je suis désormais retraité.
Je mets mon temps disponible et ma liberté d’expression à votre service : j’observe et j’analyse, au besoin je dénonce ou émet des idées.
Bonne lecture.

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